Sables d’ailleurs

Cet été là, il faisait très chaud et le sable était encore plus brûlant. Elle était là-bas, où tout est plus beau. Juste après la dune, dans l’immensité du sable ambré, elle rêvait.

Loin de tout, dans ce songe oriental, la douceur était reine et allait bien au-delà de ce qu’elle imaginait. Belle à en faire frémir les palmiers, de ses pas dans le sable, transparaissait un état de liberté.

Par une myrrhe puissante et hallucinante, elle emballe nos rêveries vers d’autres horizons. Là où la palmeraie laisse échapper toute la générosité de son charme exotique. Exhalant ainsi ses sombres résines de labdanum psychédélique.

Le benjoin agit comme la magie d’un baiser volé sous un palmier. Surprenant mais délicieux, il laisse un sillage euphorisant et malicieux.

C’est dans ce sable d’ailleurs qu’elle comprit l’absolu bonheur.